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Écrire sa vie avec Janette Bertrand : capsule 6

5/18/2020

4 Commentaires

 
Mme Bertrand offre ses capsules pour aider nos aînés à rédiger leur histoire de vie!
Thème de la capsule 6 :
« La vieillesse (À partir de 60 ans) »

Notre livre-souvenir à remplir soi-même ainsi que notre service d'accompagnement sont d'excellents compléments à ces capsules.
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4 Commentaires
Alain Rioux link
10/19/2020 06:43:32 am

Ma grosse valise

Jean Cocteau disait : "Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture." Qu'est-ce qu'écrire? Qu'est-ce que l'écriture? Cheminement de ma pensée dans les traverses de ces questions...



L’Année-Sainte se terminait emportant avec elle une série d’événements majeurs qui ont marqué la communauté Rimouskoise dans ses dimensions autant humaines, sociales que religieuses. Le grand feu de mai 1950, cette grande nuit rouge qui a dévastée tout le bâti résidentiel, industriel et institutionnel, laissa toute une population délestée de ses ressources essentielles; tous étaient à la rue. De chaque côté de la rivière Rimouski, ce sont des ruines fumantes qui donnent au jeune observateur que je suis, une image de grande désolation doublé d’un sentiment d’impuissance.

Mon épouse se souvient que des fenêtres de son dortoir au dernier étage du Monastère des Ursulines devenu depuis l’Université du Québec, elle voyait les tisons et les lueurs rouges provenant des lieux du sinistre. Hôpital, orphelinat, séminaire, commerces, moulins à bois et résidences modestes ou cossues dont plusieurs datant des origines de la petite ville, sont réduits en cendres encore fumantes quand, arrivant de l’ouest par la 132 , nous dûmes traversé à pied par le pont du canadien national, enjambant les dormants, l’un après l’autre. Il ventait très fort, la rivière Rimouski en dessous étaient furieuse mais notre mission familiale était de venir réconforter les membres de la famille de ma mère qui vivaient ce drame collectif. Des phallus, que des phallus esseulés, pointant vers le ciel, dispersés ici et là dans le quartier comme pour m’indiquer qu’il y avait eu à ces endroits des constructions qui elles, n’avaient pas résisté à l’élément destructeur alimenté la nuit précédente, par un très fort vent du nord-ouest.

À l’automne de cette même année, soit le quatorze novembre 1950, un coup de tonnerre parvient sur les ondes de la radio de C.J.B.R. Rimouski! Son excellence Mgr Georges Courchesne, hospitalisé à l’hôpital St-Joseph de Rimouski depuis seulement quelques jours, est décédé à la suite d’un problème cardiaque. Tous les diocésains, tous les membres des communautés religieuses et tout le clergé sont en grand deuil de leur pasteur bien aimé. Fin pédagogue, homéliste inspiré, ce prince de l’Église, écouté de Pie X11, réfractaire à la mentalité et aux idées américaines et particulièrement aux organismes importés chez-nous, fréquenté par les décideurs de nos contrés, laisse une trace indélébile à la suite de son long règne à la tête du diocèse. Mis en chapelle ardente à la cathédrale de Rimouski pendant trois jours, amis, dévots et curieux font la file pour le saluer, le toucher une dernière fois. Dans ce cortège, ma mère et moi arrivons des Trois-Pistoles conduits par un ami de la famille au volant de notre Plymouth noire quatre portes l945. Pour la circonstance, je ne suis pas à l’école, je suis du voyage.

L’objectif et le but de ce déplacement revêt un élément qui m’apparaît mystérieux et seule ma mère possède la clef de l’énigme. Sa grande confiance envers la mémoire du prélat l’a motivé à demander la guérison de mon père. Je la vois toucher avec ferveur les mains du défunt et je lis sur sa figure un sentiment de délivrance de ce poids qui empoisonne notre vie de famille. L’année suivante soit en novembre 1951, mon père décède dans un hôpital de Québec alors qu’il accompagnait son frère pour une hospitalisation de courte durée. On raconte que l’hospitalière qui les a reçus avait retenu mon père pour la nuit car il lui semblait plus malade que son frère. Il est décédé dans les heures qui suivirent. Est-ce la r&ea

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Andre Lefebvre
12/2/2021 05:15:18 pm

J'aimerais savoir ou envoyer ma biographie

Répondre
Josiane Desroches link
10/19/2020 09:23:43 am

Bonjour M. Rioux,

Vous suivez bien la citation de Jean Cocteau, vous écrivez avec amour. Merci pour ce partage. Il nous permet de nous seulement comprendre les faits, mais aussi votre émotion! Bravo et merci pour ce bel extrait!

Josiane

Répondre
Kyla C link
2/14/2024 02:38:26 pm

Nice blog yyou have

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